Il faut une intervention militaire au sol... sur le territoire français !
Bombarder Daesh est une bonne chose. Elle montre notre
capacité à réagir militairement. Mais c’est insuffisant ! Depuis des
semaines je dénonce ces zones de non droit où la République n’a plus sa place.
Il faut une intervention militaire au sol… dans ces zones de non droit :
banlieues pour l’essentiel, mais aussi dans les camps de Rom et dans la jungle
de Calais.
Le ministère de l’intérieur a dénombré 360 zones « sensibles ».
Dans ces zones vivent 4 millions d’habitants, qui ne sont pas tous djihadistes,
pas tous trafiquants de drogue, pas tous anti-français. Certainement qu’une
grande partie d’entre eux sont des victimes, pris en otages par ces minorités
agissantes.
Alors il faut frapper fort pour reconquérir ces territoires.
Comment ?
Le président doit aller jusqu’au bout en annonçant à la télévision
qu’il prend les pleins pouvoirs comme l’autorise la Constitution. Qu’il suspend
les institutions et reporte les élections régionales. Qu’il annule la COP21
cette folie qui veut qu’on accueille tous les dirigeants de la planète alors
que le territoire national n’est pas sécurisé. Que l’état d’urgence se double d’un
couvre-feu sur l’ensemble du territoire.
Et dans la nuit qui suit cette allocution, ordonner à l’armée
de prendre possession de ces territoires abandonnés. Epaulée de la police qui
connait le terrain, chaque cave, chaque squat, chaque recoin des cages d’escaliers
doivent être inspectés. Les arrestations doivent se multiplier pour contrôler la situation des interpellés. Des expulsions ou des
incarcérations doivent être prononcées par des magistrats mobilisés dans cette
action d’envergure. La gangrène est là, il faut couper le membre infecté. Nous
verrons plus tard comment l’empêcher de revenir.
Ces mesures peuvent apparaître excessives. Peut-être. Le
seront-elles si plusieurs chefs d’état sont tués (ou ne serait-ce que blessés)
lors de la COP21 ? Le seront-elles si la prochaine série d’attentats fait
des milliers de morts ?
Onze jours se sont écoulés depuis le vendredi noir. Onze
jours pendant lesquels le président de la République n’a cessé de gesticuler et
de bavarder. Onze jours interminables où seul le courage des forces de l’ordre
transparaît. Et le courage de nos dirigeants, où est-il ?
Le premier ministre est relégué au second plan et n’existe
que par ses déclarations qui ne font que renforcer la peur de la population.
Le ministre des affaires étrangères reste figé sur ses
convictions : « ni Bachar, ni DAESH ». Depuis son bureau il
attend patiemment son heure. L’heure où François Hollande se plantera dans sa
volonté de réunir une coalition internationale aux intérêts trop divergents.
Les ministres de la Justice et de l’Intérieur sont à la
traîne de leurs administrations respectives qui agissent libre de leurs
mouvements grâce à l’état d’urgence.
Car depuis le discours du Congrès, quelles mesures ont été
prises (autre que la prolongation de l’état d’urgence) ? Rien. Les
mesures de sécurité énoncées par le président de la République (entièrement
pompées sur celles de la droite) vont dans le bon sens mais le timing ne va pas !
C’est après les attentats de janvier qu’il fallait les mettre en œuvre. C’est
en janvier qu’il fallait parler de guerre comme l’a fait Nicolas Sarkozy.
Aujourd’hui l’état d’urgence permet des perquisitions à
toute heure de la nuit. Il n’a pas pour autant fait cesser les trafics. Il ne
garantit en rien la sécurité des fonctionnaires qui les réalisent en milieu
hostile. Il n’a pas fait baisser le risque terroriste.