Le salarié: espèce en voie de mutation !


La fin du salariat "à la papa"
Depuis trente ans, toutes les politiques de lutte contre le chômage ont échoué. Et si on regardait du mauvais côté de la lorgnette ? Et si en fait, on cherchait un modèle qui n'existe plus ? Nous traversons une période de mutation. Le XIXème siècle avait vu l'ouvrier agricole journalier devenir un ouvrier spécialisé. Le XXème siècle l'avait muté en employé salarié. Le XXIème siècle transforme le salarié en entrepreneur "free-lance".

Ce modèle social c'est le salariat. Et pas n'importe quel. salariat: le salariat avec un C.D.I. couplé d'une législation protectrice (réglementation stricte des causes de licenciement) et providentiel (protection sociale et indemnités chômages). Mais ce système a vécu ayant subit l'assaut des crises économiques (nous n'avons plus les moyens de ce modèle) et surtout les coups de la révolution numérique (ubérisation). Aujourd'hui ce n'est pas qu'il n'y a plus de travail, c'est que chacun doit réinventer son activité.


http://mechantreac.blogspot.fr/p/pourquoi-luberisation-fait-autant.html
Pourquoi l'ubérisation fait trembler
les entreprises et les salariés

Depuis la révolution industrielle du XIXème siècle, le pacte social repose sur l'échange "protection contre subordination". Aujourd'hui, les structures hiérarchiques pyramidales sont remises en cause. L'individualisme est érigé en principe. Les individus veulent être autonomes. Les liens du groupe se sont distendus. Chacun compte sur son propre réseau (Facebook en tête) pour développer son activité (souvent multiples).



L'ubérisation,
un drame pour l'emploi ?
Parallèlement, l'entreprise a tendance à gérer de plus en plus ses troupes de manière virtuelle. Certains managers ne traitent plus leurs relations humaines qu'au travers de leurs tableaux excel. Cette confiance absolue du manager dans son système de contrôle déresponsabilise toute la ligne hiérarchique. Ce n'est pas moi, c'est l'autre (et dans l'autre il faut voir le "tableur excel" qui n'a pas su anticiper l'erreur ou la faute).  La conséquence est une motivation  affaiblie de postulants à une fonction sans responsabilité aucune et dans laquelle ils ne sont que de passage. L'individualisme ne s'encombre pas des notions de fidélité. L'individu ne trouve plus alors dans la relation salariale de quoi "se réaliser". Il est en perpétuelle recherche d'autre chose (surtout chez les jeunes issus de la génération "Y"). Cette évolution se constate sur toutes les strates sociales, plus ou moins accentuée en fonction du niveau d'étude et du caractère alimentaire de l'activité.

"Et si l'avenir (...) était dans le
 travail indépendant

En une (voir deux) génération(s), on est passé d'un modèle social où la règle était le "travail à vie" dans le cadre d'un CDI avec l'ambition de progresser au sein de l'entreprise, à un modèle où les individus ont intégrés le caractère précaire du monde du travail et la recherche d'une vie épanouie. La génération "Y" a vu, en effet, ses parents (génération née entre 1965 et 1975) se battent pour protéger leur emploi (à la différence de la génération précédente de la période des trente glorieuses) et pourtant être touchés par le chômage. L'équation était vite résolue.


Le parcours du travailleur
 ne sera plus lisse
Réinventer l'économie, réinventer son activité, c'est l'objet de ce dossier qui fera l'objet d'une mise à jour régulière. Pour allez plus loin, de nombre lien sont mis à votre disposition.


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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police