Le féminisme islamo-compatible de Mme Marlène Schiappa ou la bêtise faite ministre



©Laurent SAILLY, pour Méchant Réac ! ®


Alors que l’actualité nous rappelle dramatiquement que le risque terroriste n’a jamais cessé d’exister et que l’état d’urgence esttoujours en vigueur, la position du président Macron et de son mouvement « La République en marche ! » concernant l’islamisme radical n’est toujours pas connue.
La jeune secrétaire d’état aux droits des femmes nous donne un aperçu qui, je l’espère, ne sera pas confirmé, par le président de la République. Au passage, Mme Marlène Schiappa montre comme une bonne idée (la parité) devient une aberration lorsqu’elle est appliquée avec bêtise.
La dictature paritaire
La parité homme/femme est le seul cas (je m’en suis expliqué dans la proposition de loi constitutionnelle que j’ai rédigé dernièrement) où la politique des quotas est justifiée, efficace et réaliste.
Si le président Macron avait plein la bouche de l’application du principe de parité dans son gouvernement, il faut bien dire que la déception était à l’arrivée. Certes, il y a autant d’hommes que de femmes dans le gouvernement, mais d’une part le premier ministre et les trois principaux membres de celui-ci sont des hommes et, d’autre part l’équipe présidentielle est quasi-exclusivement composée d’hommes.
Mme Marlène Schiappa veut également composer son équipe à parité. Tout à fait d’accord, jusqu’à la nomination de son chef de cabinet, qui semble poser des difficultés. Ayant réuni deux hommes et deux femmes, il lui reste à trouver son directeur de cabinet, poste politique le plus important d’un ministère (après le titulaire du portefeuille). Or, elle veut absolument une femme à ce poste (au passage cette qualité dans une offre d’emploi est illégale – mais il est vrai que l’on attend une réforme du Code du travail). Aucune des candidates pressenties ne paraît répondre aux exigences de la fondatrice du réseau « Maman travaille ».
En avant-garde des réseaux sociaux, la jeune ministre s’explique dans un twitte : « J’ai recruté deux femmes et deux hommes à mon cabinet. J’ai besoin d’une femme directrice de cabinet or je n’ai que des candidats. Toutes les femmes identifiées ont réfusé : conciliation vie pro/vie familiale. Si vous connaissez une excellente directrice de cabinet disponible ? ». La méthode ne me choque pas (même si l’orgueil des énarques à qui échoient habituellement ce genre de poste en prend un coup), je suis perplexe quant à l’application du principe paritaire. L’égalité homme/femme protège les femmes du sexisme masculin qui, a compétence égal (voir inférieur), porte le choix sur le candidat « homme ». Mais son application ne doit pas inverser la ségrégation.
Le féminisme islamo-compatible
Le principe de l’égalité homme/femme est simple : une femme a les mêmes droits qu’un homme.
Comme notre premier ministre, la benjamine du gouvernement de M. Edouard Philippe, c’est risqué à la littérature (cf. mon article dans ce blog). Dans un livre ititulé « Osez l’amour des rondes », un opus de la collection « Osez » des éditions La Musardine, qui rassemble des petits guides ludiques consacrés à toutes les pratiques sexuelles, on peut lire que « la fellation est la spécialité des rondes ». Certes, le livre se veut léger, mais ça ne pardonne pas tout. Le livre conseille également de ne pas se goinfrer en public où alors une « sucette, pour rappeler l’aspect phallique du geste, mais pas un sandwich, qui pourrait faire penser à votre indélicate surcharge pondérale ». L’auteure nous offre un « un concentré de grossophobie mais aussi de sexisme » selon Daria Marx, militante du mouvement Gras Politique.
Mais on ne peut pas souhaiter à la fois des ministres venus de la société civile et qu’il n’est pas eu une vie avant. Mais quand même !

« L'article 1er de la loi de 1905 prévoit que la République "ne reconnaît ne salarie ne subventionne aucun culte". Ni plus ni moins. Interdire le voile c'est reconnaître le voile comme signe religieux, donc reconnaître une religion, interdire le voile à l'école est donc contraire à la loi de 1905. Interdire aux femmes voilées d'accompagner les sorties scolaires de leurs enfants relève ni plus ni moins de l'islamophobie. L'obligation de neutralité religieuse s'applique d'après la loi de 1905 aux fonctionnaires, représentants de l'Etat, pas aux parents d'élèves qui ne représentent qu'eux-mêmes. »
Passons sur l’analyse juridique de la loi qui n’est même pas du niveau du plus mauvais étudiant en première année de droit, c’est une vision bien étrange que la jeune ministre nous livre de la laïcité et de la place de la femme. Il faut bien dire que l’Occident, et plus spécialement la France, a laissé se développer la théorie de la « soumission volontaire » de la femme musulmane à l’homme.
Cette théorie de la « soumission volontaire » est pratique car elle offre la possibilité de défendre un égalitarisme homme/femme islamo-compatible par laquelle, la femme musulmane renoncerait librement à l’égalité ! Bref, c’est la Révolution française et Olympe de Gouges passées par pertes et profits.
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