Covid-19 : les dessous et ratés conceptuels du plan de vaccination français par Guy-André Pelouze


En Janvier 2020, tous ceux qui connaissent un peu l’histoire des pandémies ou bien qui avaient étudié, traité des patients du Sars-CoV-1 ou du MERS étaient naturellement inquiets. En Février 2020 nous écrivions avec Philippe Lacoude dans Contrepoints les bases de nos prédictions: une pandémie mortelle car le virus est hautement pathogène et contagieux, un impact économique très coûteux parce que les sociétés développées occidentales n’ont ni la culture ni l’organisation sanitaire pour maîtriser la pandémie. Ensuite nous avons subi de plein fouet la phase sporadique exponentielle, en Europe et particulièrement en France. Ce fut un désastre. En mai j’ai évoqué dans l’internaute les prédictions de l’Institute for Health Metrics and Evaluation qui étaient de 50k à 150k décès en France. Il y eu des sceptiques, de violents négateurs et de gentils perdus, tous en réalité, je peux le dire rétrospectivement, se réfugiaient dans le rassurisme finalement assez classique dans l’histoire des pandémies. La suite fut un démenti au “rassurisme” et pour tous ceux qui négligeant l’histoire connue des pandémies assuraient que c’était fini. L’été meurtrier et une résurgence plus mortelle encore que la phase sporadique commencèrent à desciller quelques égarés. Malheureusement une forte minorité de Français font encore deux erreurs graves:

  • Confondre l’action du gouvernement et la réalité de la pandémie et refuser les deux.

Ce n’est pas parce que le président et les exécutifs successifs ont accumulé les insuffisances que le virus est une invention de Big Pharma. La ligne de crête entre un gouvernement insuffisant et des négateurs délirants est difficile à tenir, mais c’est bien la ligne du réel et ce n’est pas une surprise.

  • Être incapable de regarder les autres pays et de se comparer.

Un simple exercice cognitif auquel le sport nous a pourtant habitués. Chaque fois que nous cultivons nos talents en silo, l'épreuve du feu est rarement couronnée. Quant au contraire, nous nous comparons point à point et que nous tirons de l'expérience des autres ce qui peut nous élever nous pouvons aller au bout même dans les compétitions les plus difficiles. Nous avons loupé cette chance dans la pandémie et nous nous sommes enfoncé dans ce nombrilisme si cher à nos pseudo-élites. Le spectacle de virologues qui ne voient guère de malades, de professeurs labellisés BFM/CNEWS qui passent plus de temps sur des plateaux pas très loin de leur service au lieu de rester au chevet de leurs patients a été affligeant. Il s’agissait d’un spectacle d’opinions sans base scientifique, hasardeusement contradictoires, attisées par des journalistes gourmands de controverse pour récupérer l’audimat et le pognon que les recettes publicitaires ne leur apportent plus.

Mais cette pandémie a une caractéristique inédite, salvatrice: les données, digitalisées à la source, sont accessibles à tout individu qui veut bien travailler et réfléchir, en temps réel, sur toute la planète et gratuitement. Cette qualité et cette disponibilité de l’information est une des bases de l’extraordinaire effort des scientifiques qui a permis d’aboutir très vite à des avancées significatives contre la maladie. C’est certainement ce qui va contribuer à réduire le prix à payer dans tous les domaines. C’est ce que je vais analyser dans cet article pour donner une perspective à cette nouvelle année. Les faits, les plus durs, vérifiés et sourcés. Tout commence par là.

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