"Feindre la nature paisible de l’islam permet à cette religion d'échapper aux critiques" par Ferghane Azihari
ERREUR DU MATÉRIALISME
Jusqu’au XIXe siècle, tout le monde admettait cette hypothèse. Ainsi, les penseurs des Lumières subordonnaient la lutte contre l’oppression à celle contre l’obscurantisme. Dans son Essai sur les mœurs, Voltaire note que l’histoire n’a cessé d’être défigurée par les superstitions, « jusqu’à ce qu’enfin la philosophie vienne éclairer les hommes ». Cette conception « subjectiviste » de l’histoire – qui fait des croyances individuelles son moteur – a laissé place à une lecture « matérialiste ». Selon les matérialistes, les idées sont secondaires. Elles n’ont aucune influence et dépendent de circonstances politiques ou économiques qui les précèdent.