Le coronavirus, une pandémie géopolitique– Entretien avec Christian Makarian


Conflits. En cette période anxiogène, votre livre propose des outils nécessaires à une relecture de nos modes de vie, de production et de consommation. Faut-il s’en remettre à notre propre intériorité ?

Christian Makarian.
L’idée de mon livre est partie de la fameuse phrase de Pascal « tout le malheur de l’homme vient d’une chose qui est de ne pas savoir demeurer au repos dans une chambre ». Cette phrase a été citée constamment lors du premier confinement dans les médias. Je me suis demandé ce qu’elle pouvait signifier clairement. Est-ce que cela veut dire qu’il faille se cloîtrer ? Ne plus avoir d’échanges avec quiconque ? Il faut avant tout se méfier et réfléchir sur le poids du divertissement, c’est-à-dire ce qui nous détourne de l’essentiel. Avant d’arriver à la phase d’intériorité, il faut comprendre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. Nous consacrons beaucoup de temps dans nos existences à des activités qui ne sont pas indispensables. L’arrêt brutal imposé par la pandémie nous a obligés à réfléchir, à faire la part des choses entre l’essentiel et l’accessoire. Portés au niveau collectif, cela permet de nous apercevoir que l’agitation qui occupait nos civilisations post-industrielles et très prospères n’était pas nécessairement de l’ordre de l’utile. Le paradoxe du virus est qu’il a emprunté les voies de notre divertissement au sens pascalien (les voyages, les sorties, les spectacles…) tout ce qui définit notre liberté. Le coronavirus atteint davantage l’homme occidental dans son mode de vie, dans les canaux de sa réussite que les sociétés asiatique, africaine ou arabo-musulmane, en général moins contaminées que nous. Cela s’explique notamment par le fait que l’exercice de la liberté individuelle se fait de façon différente. Ce virus semble nous sanctionner dans la société que nous avons construite.



" Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas garder leur chambre " : quand, méditant le confinement, l'immense journaliste qui a réinventé et réenchanté la religion dans la presse s'empare de la formule de Pascal, cela donne le plus formidable des livres de sagesse ouverte à tous. Un guide pour réapprendre à respirer après la crise.

Que reste-t-il de la vie profonde quand l'emporte l'instinct de survie ? Comment réapprendre à respirer après la crise ? Qu'est-ce, d'ailleurs, qu'une catastrophe ?
Impasses de la science et impuissances du politique, clashs culturels et conflits militaires, dérèglements climatiques et désastres épidémiques : à l'heure de l'épuisement des philosophies et de la fatigue des démocraties, que nous disent nos sources spirituelles et intellectuelles ?
Lire en Pascal, Spinoza et Descartes les critiques de notre modernité, les rend nos meilleurs guides face à nos incertitudes.
Questionner l'héritage de Nietzsche permet de saisir l'origine et l'étendue de nos désenchantements.
Explorer les pensées de Confucius, Lao Tseu et Bouddha éclaire l'offensive de la Chine contre les valeurs occidentales.
Redécouvrir le message du Christ, libérateur de nos inconscients et de nos imaginaires, apporte une vraie sérénité.
Les expériences d'hier doivent servir la sagesse de demain. Mais cette sagesse devra être humble. Ouverte à tous et propre à chacun.
En voici le dévoilement, l'éloge et le chemin.
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