Sahel : l’impasse par Jean-Baptiste Noé


Terrorisme : une erreur de concept

Depuis plusieurs années nous sommes victimes d’une intoxication intellectuelle autour de la question du terrorisme. Dire que nous sommes « en guerre contre le terrorisme » ou que nous luttons contre les terroristes n’a pas de sens. Le terrorisme est une stratégie militaire, non un adversaire. On ne lutte pas contre le terrorisme, de la même façon que l’objectif final ne peut être la lutte contre les conducteurs de chars ou les pilotes d’avion. Or depuis les attentats de 2001, le terrorisme est présenté comme une personnalité et un tout, chose qu’il n’est pas. Au moment de la guerre d’Indochine et durant la guerre d’Algérie, l’armée française ne luttait pas contre le terrorisme, mais contre les Vietminh ou les fellagas, qui faisaient usage du terrorisme comme stratégie militaire. Nous sommes ici intoxiqués par le refus de nommer l’adversaire que nous combattons, soit parce que nous ne voulons pas le nommer, soit parce que nous ne voulons pas reconnaitre que nous n’avons pas d’adversaire. Contre qui sommes-nous en guerre au Sahel : le Mali, le Niger, des groupes touaregs ? Apparemment non. Éventuellement on dira ici et là que nous sommes en guerre contre l’islamisme. C’est déjà un peu plus précis, mais c’est tout autant inexact : on ne combat pas des idées avec une armée et des déploiements militaires. L’existence de l’État islamique avait au moins cela d’utile que nous pouvions enfin lutter contre une entité définie et cohérente. Pour le reste, la lutte contre le terrorisme est un échec.

Le terrorisme en France, pas au Sahel

La présence française au Sahel a débuté avec l’opération Serval (janvier 2013 – juillet 2014) puis s’est poursuivie avec l’opération Barkhane (août 2014).

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