«Vaccinations: l’action n’est plus la préoccupation exclusive de nos dirigeants» par Jean-Eric Schoettl


Nul ne l’ignore plus: dans le marathon de la vaccination et de la recherche d’une immunité collective, où chaque jour compte, la France est partie bonne dernière. La comparaison avec les autres pays occidentaux est accablante pour notre pays.

L’émotion suscitée par ce constat est à la hauteur de la gravité des maux dont il trahit l’existence. Mais, si compréhensible soit-elle, cette sidération, mêlée de honte et de colère, sous-estime certaines causes du phénomène.

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Le retard à l’allumage français sur le vaccin, survenant après le fiasco des masques, les ratés du dépistage, les couacs du traçage et les «trous dans la raquette» de l’isolement, ne s’explique pas seulement par la lourdeur bureaucratique ou par les déficiences des responsables publics, causes trop vagues auxquelles nos déconvenues ont été couramment attribuées. À la lourdeur de la machine administrative, aux pesanteurs corporatistes, au manque de synergie coopérative (entre État et collectivités locales, État et secteur privé et même entre administrations d’État), il faut ajouter un facteur imputable à notre culture gouvernementale actuelle. Un facteur en rapport avec la perte d’autorité de l’État, dont il est à la fois une cause et une conséquence.

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