Sans autorité, rien ne sera possible
©Laurent SAILLY, pour
Méchant Réac ! ®
Quelque soit le président élu en mai prochain, il n'y aura pas de salut sans autorité.
Ce retour de l'autorité passe par l'école avec un chef d'établissement doté de pouvoirs hiérarchiques sur ses collègues et une autonomie de gestion complète lui permettant de disposer d'un budget sous la tutelle de la région (décentralisation de l'éducation nationale). Le corps enseignant doit disposer de mesures disciplinaires. Les parents des élèves doivent être systématiquement poursuivi en comparution immédiate lorsqu'ils se rendent coupables de voies de fait sur un enseignant. Afin d'accompagner les enseignants, un effort de recrutement de surveillants et d'éducateurs doit être entrepris.
Les forces de l'ordre (gendarmerie, police nationale, administration pénitentiaire) doivent bénéficier de la présomption de légitime défense. Tout agent des forces de l'ordre, victime d'insultes, doit recevoir le soutien de sa hiérarchie et l'auteur faire l'objet de poursuite judiciaire. Une vague de recrutement et de formation doit être entreprise immédiatement (2 à 3 ans de formation). Le maillage des commissariats et des gendarmeries doit être optimisé et rationalisé. Le nombre de places de prisons doit être augmenté et les conditions de travail des membres de l'administration pénitentiaire améliorées.
Les gardes statiques devant les administrations ou les ministères (4.000 personnels remis sur le terrain), ainsi que les personnels militaires de l'opération Sentinelle (7.000 militaires) doivent être confiés à des sociétés privées spécialisées dans la sécurité. Les tâches administratives peuvent être (en partie) prises en charge dans la cadre d'un service citoyen. Ces personnels, ainsi libérés, seront consacrés à la reprise en main des zones de non droit du territoire français (un peu moins de 300 zones pour 4 millions d'habitants, dont la majorité est otage de hordes de malfrats et de voyous).
Les hôpitaux doivent disposer d'un budget spécifique permettant d'avoir recours, notamment la nuit et dans les services d'urgence, à un service de sécurité privé afin d'assurer la protection du personnel et des malades.