LETTRE OUVERTE AUX PARLEMENTAIRES DU PARTI LES REPUBLICAINS
L E T T R E O U V E R T E A U X
P A R L E M E N T A I R E S
D U P A R T I
L E S R E P U B L I C A I N S
De Méchant Réac®
A l’attention de Monsieur le sénateur Gérard Larcher,
président du Sénat
Monsieur le sénateur Bruno Retailleau, président du groupe
Les Républicains
Monsieur le député Christian Jacob, président du groupe Les
Républicains
Mesdames et Messieurs les sénateurs du groupe Les
Républicains
Mesdames et Messieurs
les Députés du groupe Les Républicains
Le 19 février 2016
Monsieur le Président du Sénat,
Messieurs les président de groupes,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
La récente mise en examen du
président de notre mouvement constitue un nouvel affront pour l’ensemble de la
famille Les Républicains et jette l’opprobre sur l’honneur d’un homme.
Nicolas Sarkozy est
incontestablement victime d’un acharnement judiciaire dans le but d’une part de
l’empêcher d’être candidat aux primaires de la Droite de cette année et,
d’autre part, d’éliminer le candidat de la droite républicaine dès le premier
tour des élections présidentielles de 2017.
Pourtant, le silence d’une très
grande partie d’entre vous est choquant pour une très grande partie d’entre
nous. Je ne veux pas croire que, parmi les représentants nationaux de ma
famille de cœur et de pensée, il y en est qui profitent de la situation pour
régler leurs comptes avec l’ancien président de la République ou pour évincer
un éventuel adversaire. Si tel est le cas, cette attitude anti-démocratique est
indigne du mandat confié.
Comment abandonner l’un des
nôtres surtout lorsque celui-ci nous a mené à tant de victoires ? La
cohésion et l’unité de notre mouvement, la solidarité de ses membres, sont les
conditions essentielles de la victoire en 2017.
Le temps du choix des hommes
n’est pas encore venu. Le temps est celui de la défense de nos idées et de la
définition d’une ambition pour la France.
Retenons, si vous le voulez bien,
une citation de notre président : « il y a quelque chose de plus
grand que nous, il y a la France ! »
Je vous prie de croire, Monsieur
le Président du Sénat, Messieurs les présidents de groupes, Mesdames et
Messieurs les parlementaires, en ma plus haute considération.
Méchant Réac ! ®
Copie : Monsieur le
président Nicolas Sarkozy, ancien président de la République