François Hollande bat "sa" campagne
Invité à un colloque sur la « Démocratie face au terrorisme »
co-organisé par la Fondation Jean-Jaurès, le think tank Terra Nova et la
Fondation européenne d'études progressistes, le président Hollande a très peu
parlé du terrorisme et a rendu une copie complètement hors sujet.
Le discours de Wagram révèle beaucoup de choses sur le président
de la République.
D’abord, il est sourd. Sourd à la vox populi qui ne veut plus de
lui et qui l’a fait président le plus impopulaire de la Vème République. Aveugle
également. Sa cécité est telle qu’il n’a toujours pas pris la mesure du risque
d’explosion sociale de notre Nation, guidé par les islamo-gauchistes de son
entourage. Ensuite, il reste muet sur son bilan, sur ses actions pendant cinq
ans à la tête du pays. Enfin, il est obnubilé par Nicolas Sarkozy, à la limite
de l’obsession paranoïaque.
Stéphane Le Foll a déclaré lors du départ d’Emmanuel Macron, qu’il
était plus simple de dire ce que l’on n’est pas plutôt que de dire ce que l’on
est. Pour François Hollande, il est plus simple de dire ce qu’on voudrait
faire, plutôt que ce qu’on a fait. Parce que le futur candidat à la présidence
de la République parle comme s’il n’avait jamais été président. Dans une sorte
de déni de sa fonction, François Hollande semble gommer les cinq années d’échecs,
de déceptions.
Président le plus impopulaire de la Vème République, il aura été
aussi le plus humilié par « ses » femmes (Ségolène, Valérie), par ses
ministres (Emmanuel, Arnaud, Cécile…), par ses alliés (verts et frondeurs). Il
aura été aussi le plus ridicule et le plus moqué (souvent par les siens) :
ses cravates, sa diction, son allure…
J’espère
que l’honnêteté du Conseil constitutionnel, au jour de la validation des
comptes de campagne, n’oubliera pas d’ajouter cette manifestation à la liste
des dépenses du candidat Hollande, comme il a su la faire pour le président
Sarkozy.