Faut-il faire de l’Europe le seul endroit au monde qui appartienne à tout le monde ?



« Dans la nuit, sur les côtes du midi de la France, cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils sont l'avant-garde du tiers-monde qui se réfugie en Occident pour y trouver l'espérance. À tous les niveaux, conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose la question trop tard : que faire ? »

Paru pour la première fois en 1973, « Le Camp des Saints » est le livre qui a véritablement fait connaître Jean Raspail. Il révélait la fascination de l'auteur pour les causes perdues et les peuples disparus. « Y a-t-il un avenir pour 
l'Occident ? » demandait-il à l'époque. Certains ont été choqués par la façon dont la question était posée, d'autres, en France comme à l'étranger, ont parlé d'œuvre prophétique. Aujourd'hui, ce débat n'a rien perdu de son actualité.


Dans « L'étrange suicide de l'Europe : Immigration, identité, Islam », Douglas Murray, journaliste au Sunday Times, au Wall Street Journal et au Spectator, nous livre le récit d’une longue enquête et évoque « l’étrange mort de l’Europe ».

D. Murray y dénonce les méthodes et l’argumentation de la bien-pensance et des immigrationnistes.

L’inéluctabilité : L’arrivée de migrants est inévitable, nous ne pouvons rien y faire, il faut se résigner car de toute façon la responsabilité nous incombe. C’est la version migratoire du sens de l’histoire.

La politique du fait accompli : Sans crier gare et sans consulter les populations des natifs au carré les dirigeants européens les mettent devant le fait accompli. D. Murray cite Tony Blair mais c’est la crise migratoire de 2015 qui vit Merkel appeler sans concertation à l’accueil d’un million de migrants en Europe.
Le déni : On appelle réfugiés syriens des migrants économiques érythréens. Les chiffres de l’immigration illégale sont ignorés. Il est affirmé que la France n’est plus une terre de forte immigration. On prétend, comme Lamassoure le fit dans le Figaro, que les terroristes, citoyens français de papier, sont au fond nos propres enfants.
La diversion : Si des faits graves se produisent, on enflamme les débats sur des sujets secondaires. Après la tuerie de Nice ce fut l’affaire du burkini.
Vous n’aurez pas ma haine : Comme après Charlie-Hebdo et le Bataclan, on manipule l’opinion et on dérive les sentiments des parents et des témoins vers les marches blanches, les bougies, les pleurnicheries afin d’éviter le ressentiment et les appels à la résistance et au châtiment.
La propagande : La diversité est représentée comme un bien et indispensable pour combler le déficit démographique européen et permettre le paiement des retraites.
L’intimidation : Le racisme, quand ce n’est pas le nazisme, est soulevé face à la moindre objection. Et pourtant, comme l’a dit Harouel « Plutôt fasciste que mort ».
Douglas Murray s’inquiète du pouvoir pris par les associations antiracistes qui luttent contre les discriminations. Elles ont cherché à prendre de plus en plus d’influence et à gagner des sources de financement.
La répression : Murray cite le cas du journaliste suédois licencié pour avoir évoqué dans un article un sondage largement hostile à l’immigration.
En France, sur le fondement des lois mémorielles liberticides, les condamnations pénales pleuvent en contradiction avec la liberté d’expression.

L’Europe a perdu ce qu’elle était…

Culpabilisme et détestation de soi

Les Européens se complaisent dans la détestation de soi, de leur civilisation, de leurs traditions et de leur Histoire. Celle-ci ne leur inspire que remords et aspiration à la repentance. Ils y trouvent élévation, exaltation et, au bout du compte, jouissance dans l’autoflagellation. C’est particulièrement vrai pour ce qui est de leur passé colonial pourtant glorieux.

Ce masochisme se retrouve chez ce politicien norvégien qui, violé chez lui par un Somalien, exprima sa culpabilité d’avoir privé ce malheureux, en le dénonçant, de sa vie en Norvège. Il n’est certainement pas étranger à Angela Merkel qui a vu dans la crise migratoire de 2015 une occasion de laver le passé de l’Allemagne.

L’exaltation des autres

L’objectif est l’inclusion forcée de cultures qui ne sont pas celles de l’Europe, l’acceptation imposée de religions et de coutumes qui ne sont pas les nôtres, la soumission empressée à des règles juridiques et sociales qui nous sont étrangères, voire qui nous répugnent. C’est le refus de l’assimilation et une politique d’implantation sur notre territoire de communautés souvent hostiles qui mènera à des partitions. En un mot c’est le multiculturalisme.

Pour qu’il aboutisse il est indispensable d’exalter l’autre. C’est particulièrement vrai avec l’islam. Plus la réalité fait douter de la « religion de paix et de tolérance », plus on vante les mérites passés des civilisations islamiques. Comme l’a déclaré Jacques Chirac à Philippe de Villiers stupéfait : l’Europe doit autant à l’islam qu’au christianisme.

La conséquence évidente et tragique est que l’Europe ne peut plus rien opposer à l’immigration massive. En particulier D. Murray se demande combien de temps une société fondée sur la tradition chrétienne peut survivre sans se référer à celle-ci. Or pour les Eglises d’Europe devenues des ONG compassionnelles, le message de religion est celui d’une forme de politique de gauche et d’action en faveur de la diversité et du bien-être social.


L’Europe peut-elle rester la même si sa population change ? 

Selon Christopher Caldwell, journaliste, diplômé de Harvard et spécialiste des affaires politiques européennes, éditorialiste au Financial Times et rédacteur au Weekly Standard ainsi qu’au New York Times Magazine, la réponse est non.

Une Révolution sous nos yeux constitue la première analyse sans concession des bouleversements colossaux induits par les vagues d’immigration à dominante musulmane que connaît l’Europe de l’Ouest et la France en
particulier, depuis un demi-siècle.

Observateur scrupuleux de l’Islam et de l’Europe depuis plus de dix ans, Caldwell montre, in « Une révolution sous nos yeux : Comment l'islam va transformer la France et l'Europe » (préface de Michèle Tribalat, démographe, directrice de recherche à L’INED et spécialiste de l’immigration), que les élites européennes ont sous-estimé voire totalement éludé les effets sociaux, spirituels et politiques de l’immigration musulmane, qui sont considérables et durables, au profit des effets économiques, qui sont faibles et transitoires.

Alors que des populations d’origine étrangère de plus en plus sûres d’elles-mêmes défient les fondements de la culture européenne, les commentateurs réagissent soit par la peur et la fureur soit par des platitudes évasives. Une Révolution sous nos yeux évite ces deux travers. Par la force d’une documentation méticuleuse et l’honnêteté de son propos, ce livre expose clairement de quelle façon l’immigration musulmane est en passe de remodeler définitivement l’Occident.

D’ici la moitié de ce siècle, il est plus que probable que la Chine ressemblera encore à la Chine, l’Inde à l’Inde… Mais, au rythme auquel elle change, l’Europe ne pourra plus ressembler à ce qu’elle a été il y a encore quelques décennies.







… et la France se suicide.


Avec sa verve habituelle, Eric Zemmour (« Le suicide français ») présente une France qui se couche, une France qui se meurt. La France avait pris l’habitude depuis le XVIIe siècle et, plus encore, depuis la Révolution française, d’imposer ses idées, ses foucades mêmes, sa vision du monde et sa langue, à un univers pâmé devant tant de merveilles. Non seulement elle n’y parvient plus, mais elle se voit contrainte d’ingurgiter des valeurs et des mœurs aux antipodes de ce qu’elle a édifié au fil des siècles.

Gérard Pince, s’appuyant sur une vaste documentation statistique, sur ses voyages dans 140 pays et sur son regard d’économiste, n’hésite pas in « Le Choc des ethnies, Vers le génocide des Français ? » à briser les vieux tabous. L’auteur montre que l’histoire humaine est celle de la lutte des ethnies. Si nous ne nous ressaisissons pas, la nôtre est assurée de disparaître dans d’affreuses convulsions. 

Depuis la préhistoire, les hommes se sont disputés les ressources nécessaires à leur survie en usant de leur agressivité. Jusqu’à la révolution industrielle, la conquête a représenté le moyen privilégié d’acquérir des richesses. Par la suite, l’intelligence l’a supplantée. L’économie moderne repose en effet sur le progrès technique mais que se passe-t-il lorsqu’il accroît les inégalités entre peuples d’une manière considérable ? Certaines ethnies ne disposent pas d’assez de scientifiques et d’inventeurs pour se développer. L’Occident s’enrichit tandis que d’autres parties du monde restent à la traîne. Il ne peut en résulter qu’une terrible confrontation avec les populations pauvres qui se rassemblent sous la bannière de l’islam. 

Dans une autre étude (« Les Français ruinés par l’immigration »), Gérard Pince taille en pièces les arguments des élites qui prétendent que l’immigration nous enrichit. Fondée sur les chiffres de la comptabilité nationale, elle démontre au contraire l’ampleur du désastre. Comment interrompre cette hémorragie qui ruine nos finances publiques et le budget des familles ? 

Dans son livre, « Décomposition française », Malika Sorel observe le système administratif et le monde politique, de l’intérieur, et prend la mesure de la faillite de nos élites. L’auteur a dû faire le constat de la servilité, de l’incurie, de l’impéritie, du cynisme, mais aussi de la peur, et de son corollaire, le mépris de la liberté, de la liberté d’esprit. 

Pour Ivan Rioufol, in « La Guerre Civile Qui Vient », tout doit être fait pour éviter, en France, la guerre civile que l'Islam radical aimerait semer pour imposer le califat, ce nouveau communisme.


Non l’Europe et sa civilisation ne sont pas encore mortes !

Pour cela il faut comprendre l’islam politique, il faut réfléchir sur sa confusion de la foi et de la loi, du spirituel et du temporel, du religieux et du politique. Il faut admettre son incompatibilité absolue, d'essence, avec la démocratie pluraliste, la laïcité et la liberté. Sa raison d'être est la théocratie. L’islam politique joue sur une immigration de peuplement et de colonisation massive, rapide et incontrôlée. 

C'est le déchainement d'une idéologie apocalyptique qu'il s'agit de stopper pendant qu'il est encore temps.
L'erreur serait de se soustraire à l'épreuve en s'accommodant de ce nouveau totalitarisme et de ses collaborateurs. C'est refuser de se soumettre à ses valeurs et d'admettre ses principes. Malgré quarante ans de mensonges, d'omerta, d'impuissance à traiter le problème malgré les promesses, notre patrie, notre continent, notre civilisation peuvent encore s'en sortir. A condition de changer radicalement de modèle. Des solutions existent pour conjurer la menace génocidaire mais qui aura le courage de les appliquer tant qu’il en est encore temps ? Car le temps presse et la course contre la montre peut être perdue.

En matière migratoire, les responsables politiques européens préfèrent toujours les positions généreuses, compatissantes et ouvertes car elles leur permettent des bénéfices médiatiques immédiats.

L'Europe est en train de mourir d'un projet idéologique : le MIM, le mondialisme immigrationniste marchand, facilité par la trahison de ses élites politiques, économiques, judiciaires, médiatiques. Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques, héritières de mai 68, somment la France de s’adapter aux nouvelles valeurs. Elles crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Elles ont désintégré le peuple en le privant de sa mémoire nationale par la déculturation, tout en brisant son unité par l’immigration. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, la France qu’on abat ; et écrivent, d’un air las et dédaigneux, “les dernières pages de l’Histoire de France”.

Nos élites de commandement savent pourtant exactement ce qu’il en est des difficultés inhérentes à l’immigration et à l’intégration, qui se posent d’une manière plus aiguë que jamais. Elles savent bien pourtant qu’elles conduisent, partout, à des problèmes nationaux à long terme. Même le président de l'Union européenne veut stopper les migrants. Même François Hollande a tenté de fermer les frontières. Mais la pente est prise depuis trop longtemps, par les mêmes toujours au pouvoir, du renoncement à analyser les problèmes en profondeur, à reconnaître leurs erreurs et à reprendre les questions douloureuses, dont les conclusions se révèlent bien souvent déplaisantes… Et c’est là la source majeure de la dépression collective dans laquelle les Français ne cessent de s’enfoncer.
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