La Police a peur ! Soutenons-la !
Pour mesurer l'urgence et la gravité de l'insécurité qui est désormais le quotidien de notre police, Frédéric Ploquin a mené pendant deux ans une enquête approfondie et recueilli des confessions exclusives de ces hommes et de ces femmes restés debout mais genoux à terre. « Ils ont tué la police » résonne partout au coeur de la police nationale. Mais qui ? Pourquoi ? Comment ? Ce document livre une vérité qui fait froid dans le dos.
Frédéric Ploquin,
grand-reporter, spécialiste de la police et du grand banditisme est venu ce
lundi dans Bourdin Direct raconter comment la peut avait "changé de
camp" ces dernières années.
"C'est un métier dont ils sont fiers, mais qu'ils cachent". Frédéric Ploquin,
grand-reporter, spécialiste de la police et du grand banditisme, et auteur de La
peur a changé de camp, édition Albin Michel, était l'invité de Bourdin Direct ce lundi. Pour son ouvrage publié
ce jeudi, il a enquêté pendant 2 ans auprès des policiers. Son verdict: "Aujourd'hui la peur a changé de camp". "Les
policiers n'ont pas peur des grands voyous, mais ont peur de cette racaille
qui les harcèle et qu'ils affrontent au quotidien. Aujourd'hui ce
n'est pas la police qui est respectée et qui suscite la peur chez ces
jeunes-là. Au contraire, ces jeunes-là sont capables dans certains endroits de
leur tendre des guet-apens, de les attaquer, de les harceler. Les rôles
s'inversent totalement, il y a même des endroits où ils pourchassent les
policiers".
"Insécurité psychologique"
"Il y a une insécurité psychologique chez les policiers,
poursuit Frédéric Ploquin. Ils ne se sentent pas soutenus. Ni par les
politiques, ni par les médias, ni par les juges. Les policiers craignent les
décisions des juges". Le journaliste évoque cette policière
"qui vous explique qu'elle regarde à droite à gauche quand elle gare sa
voiture après son service pour vérifier qu'elle n'est pas suivie, qui ferme à
double tour quand elle rentre chez elle, qui pose son arme sur sa table de
chevet, et qui fait en sorte que ses voisins ne sachent pas qu'elle est
policière". Ou ce père de famille "qui demande à ses enfants de ne
pas dire à ses copains d'école qu'il est policier".