Contre l'écologisme


A la recherche des fondements éthiques de l'écologisme actuel, Stanislas de Larminat dénonce les tentations qui tirent l'écologie vers une culture de mort. Il démonte la logique commune aux principales idéologies écologistes : celle de ladite cause humaine du réchauffement climatique, la peur des OGM, celle d'une prétendue impossibilité de nourrir la planète et, enfin, l'idéologie de la croissance zéro. Ce livre ne tombe pas pour autant dans l'écueil du pessimisme et propose une véritable alternative : l'« écologie de l'homme » et l'« écologie sociale ». Il trace aussi des pistes concrètes qui invitent à retrouver le sens de l'humain.


A rebours des affirmations écologistes actuelles, Bruno Durieux soutient que la croissance économique et les progrès technologiques permettront de maîtriser le réchauffement climatique. Polytechnicien, ancien conseiller économique de Raymond Barre à Matignon, plusieurs fois ministre (Santé, Commerce extérieur), maire de Grignan depuis vingt-cinq ans, sait qu’il s’attaque à forte partie.

Si l’écologie est une science rigoureuse, l’écologisme est son contraire. C’est une idéologie de combat dressée contre l’économie de marché. Elle émerge au cours des années 1970, dans la mouvance de la gauche américaine. Les « nouvelles droites » s’y retrouvent également. Les milieux populaires la rejettent. Son hégémonie médiatique est écrasante. Pourtant, aucune de ses prophéties catastrophistes ne s’est concrétisée. Au lieu des désastres annoncés et ressassés – famines, épuisement des ressources naturelles, disparition de la biodiversité, pénurie d’eau, etc. – l’humanité enregistre des progrès spectaculaires (même s’il reste encore beaucoup à faire).
Malgré les cinglants démentis que les faits leur opposent, les écologistes poursuivent inlassablement leur pastorale de la peur et multiplient les victoires politiques. Ces trophées sont, en dépit des apparences, autant de périls pour la planète.

Hyper-malthusianisme contemporain, l’écologisme ne voit d’autre solution pour « sauver » la planète que d’imposer la « décroissance productive » et «la frugalité heureuse ». Il récuse la croissance économique quand tout démontre qu’elle est la seule voie de salut. Les immenses réserves d’intelligence qui permettraient l’épanouissement de dix milliards d’individus risquent d’être pétrifiées. Est-ce vraiment le retour à l’Âge d’or qui nous est promis.

L’écologie, une chose trop grave pour la confier à des écologistes par Jean-Pierre ROBIN pour LE FIGARO du 26 mai 2019.

Tout le monde en est d’accord : « L’homme ne vit que des ressources de la nature. Que celles-ci viennent à se dégrader, s’épuiser, disparaître, et c’est sa santé, son existence qui sont en jeu. »

Il vise d’abord à dénoncer ce détournement des recherches des écologues qu’il défend pleinement, au profit d’une idéologie et d’un combat politique qu’il réprouve. Ainsi la députée Delphine Batho, déclarant en janvier 2018: «L’écologie est la nouvelle ligne d’affrontement avec le capitalisme.» De façon encore plus radicale, «l’écologie profonde», telle que la conçoit le philosophe norvégien Arne Naess, «conteste la vision anthropocentrique de la vie héritée du judéo-christianisme pour lui substituer un biocentrisme qui pose que toutes les sortes de vie se valent».

L’écologisme a émergé au début des années 1970 dans la mouvance de la gauche américaine et des hippies. Suite à l’effondrement du communisme et à l’affaiblissement des social-démocraties dans la décennie 1990, s’ouvre alors un immense espace politique laissé vide qui s’élargit aux «nouvelles droites» et même à certaines personnalités du Rassemblement national. Bruno Durieux décrit son hégémonie culturelle et ses relais parfois surprenants. «On se souvient de l’éclat fulgurant du “notre maison brûle et nous regardons ailleurs” qu’un Jacques Chirac inattendu lance en 2002 au Sommet de la Terre de Johannesburg», rappelle-t-il. Avec dans la foulée, le «principe de précaution» dont il regrette la tyrannie et qui a été inscrit dans le socle de notre Constitution en 2005, cas unique au monde.


Le livre s’attache à dénoncer les prophéties apocalyptiques qui depuis un demi-siècle ont toutes été démenties par les faits. Le célébrissime Club de Rome, regroupant des dirigeants européens de la politique et des affaires, associés aux économistes américains du MIT, publia son rapport à 12 millions d’exemplaires annonçant l’épuisement des matières premières. Or il n’a cessé d’être contredit par la découverte de nouvelles réserves.

En 1968, La Bombe P, 7 milliards d’hommes en l’an 2000, du biologiste californien Paul Ehrlich, pronostiquait des famines qui n’ont jamais eu lieu. «Le progrès scientifique et technique a sèchement démenti le malthusianisme écologiste. L’Inde est passée de 500 millions à 1,3 milliard d’habitants, son économie a décuplé, sa production de blé a quintuplé», note Durieux. «Le monde va de mieux en mieux», écrit-il, s’appuyant sur une pléiade de statisticiens (Rosling), économistes (le Nobel Deaton), philosophes (Serres) qui se sont tous employés à dénoncer le lamento du «C’était mieux avant!». Il reconnaît que «le réchauffement (climatique) est un fait établi», mais c’est pour mieux opposer «le déni selon Trump et l’obsession du CO2 selon le Giec». Sa conclusion est roborative et sereine: «Seule la croissance économique, condition du développement des nouvelles technologies, permettra de s’adapter au réchauffement et si possible de le maîtriser.»
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