"L'Europe que j'attends": POUR UN BUDGET EUROPEEN MAITRISE (IFRAP)


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L’Union européenne pourrait économiser jusqu’à 20% de son budget en rebasculant certaines subventions mal gérées au niveau national et en supprimant des dépenses incohérentes.

Pour la période 2021-2027, l’Union européenne prévoit un budget total de 1279 milliards d’euros en prix courants, soit 180 milliards d’euros par an et 1,11% du Revenu National Brut (un indicateur très proche du PIB) des 27 États membres que comptera l’institution après le départ de la Grande-Bretagne. Sur la période en cours (2014-2020), les prélèvements s’élèvent à 1,16% du RNB. Une dépense conséquente sur laquelle s’est penchée la fondation iFRAP dans une étude. Avec des propositions audacieuses : le think-tank y identifie quelque 255 milliards d’euros de rebasculement pertinent de dépenses au niveau national, voire d’économies nettes, soit presque... 20% du total.

Ainsi, l’IFRAP propose, en autre, de :

-        Rationaliser les « fonds structurels » (fonds social, fonds de développement des régions, fonds de cohésion et fonds ruraux et maritimes) – véritables fourre-tout – qui subventionnent une myriade de projets au sein des États membres.
-        Alléger l’administration de ces fonds et la bureaucratie européenne bruxelloise.
-        Supprimer le siège du Parlement à Strasbourg.
-        Diminuer les interventions internationales notamment en supprimant le fonds destiné à la Turquie.

Ayant examiné 57 % du budget européen de la période 2014-2020, l’IFRAP réaffirme qu’il est possible et justifié d’alléger sensiblement les dépenses actuelles de l’UE.

Pour les fonds structurels, cela passe par la renationalisation d’environ 50 % des crédits actuels et, pour les actions internationales, par la remise en question, notamment, des aides d’appui budgétaire et d’une partie substantielle des aides de préadhésion. En outre, la simplification radicale du système des fonds structurels et la réduction du doublonnement des actions internationales de l’UE avec celles des États membres devraient entraîner une diminution significative des frais administratifs et du nombre des agents publics de l’Union ou de ses agences : l’objectif de baisse de 5 % de ces effectifs, aujourd’hui non tenu, pourrait être aisément atteint.

Ces réformes dégageraient, si besoin est, une marge de manœuvre pour d’autres actions plus stratégiques et mieux ciblées. Celles-ci ne seraient pas nécessairement à mettre en œuvre dans le cadre de la future Union à 27 membres mais elles pourraient soit concerner seulement une partie de ces pays, soit inclure d’autres pays : coopérations en matière de défense ; protection des frontières extérieures de l’Europe ; soutien au développement de « champions européens » là où cela serait jugé nécessaire à l’indépendance économique du continent ; plate-forme de compensation entre banques européennes, etc. Les institutions européennes remettraient ainsi au premier plan l’un de leurs principes fondateurs, trop souvent oublié : la subsidiarité.
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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police