Le retour du Progrès

Ce que Valéry appelait « l'idole du Progrès » n'a pas survécu à l'âge sombre que fut la première moitié du XXe siècle, héritière pourtant du “siècle du Progrès”, avec son industrialisme et son productivisme, sa techno phi lie et son scientisme. La foi naïve dans “le Progrès” n'est plus qu'une survivance, due à la force d'inertie des représentations sociales. La “religion du Progrès” a certes ses nostalgiques, mais, quel que soit le nombre de ses adeptes, elle ne nourrit plus la pensée vivante. Elle relève désormais des lieux de mémoire. Elle fait légitimement l'objet de commémorations ou d'expositions officielles. Elle survit à travers des clichés, des lieux communs, des refrains idéologiques. Elle est toujours l'apanage de la pensée bourgeoise, s'il est vrai que « le bourgeois aime le solide et croit au perfectionnement ». Il aime “le changement dans la continuité”. Comme Valéry l'a finement noté, le bourgeois du XIXe siècle « incarne le sens commun, l'attachement à la réalité la plus sensible -  mais il a foi dans je ne sais quelle amélioration croissante et presque fatale des conditions de vie ».
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