Christophe Tardieu : « Je suis très pessimiste, mais je me soigne avec l’histoire de France ! »

Faut-il que la France soit face au pire pour retrouver le meilleur ? Retraçant de siècle en siècle les pages les plus sombres de notre histoire, ce livre en dégage aussi les lumineux sursauts d'espérance. Une saga plus que jamais actuelle. 


La France a-t-elle besoin d'être au pied du mur pour montrer un caractère indomptable, et réussir à échapper aux plus grands périls, accomplissant ce que Louis Madelin appelait " son miracle ordinaire " ?
Christophe Tardieu croit en un pays capable des sursauts les plus inattendus et les plus spectaculaires. Pour le démontrer, il relate ici huit épisodes où la patrie a surmonté rien moins que sa possible disparition : sainte Geneviève résistant aux Huns d'Attila et favorisant l'accession au trône de Clovis ; Charles Martel triomphant des armées d'Al-Andalus à Poitiers ; Philippe Auguste vainqueur à Bouvines de l'Europe liguée ; Jeanne d'Arc, simple paysanne, faisant sacrer Charles VII ; Le Grand Condé triomphant à Rocroi des armées espagnoles qui menaçaient Paris ; l'armée de Louis XIV vainqueur contre toute attente à Denain ; la leçon de bravoure donnée à Valmy par les soldats de la jeune Révolution aux armées de Prusse et d'Autriche ; et enfin, la bataille de la Marne, où, en 1914, l'Allemagne apprit à ses dépens que les Français en déroute savaient faire preuve d'un courage inouï.
Une belle leçon sur l'histoire de la France.

FIGAROVOX.- Dans votre nouveau livre, Quand la France est au pied du mur, Quand la France est au pied du mur, de Clovis aux taxis de la Marne, vous relatez huit épisodes où la France a surmonté sa possible disparition. Quels sont les points communs entre ces huit épisodes?
Christophe TARDIEU.- Le premier d’entre eux est que dans toutes ces situations, la France était en danger de disparaître, même si la menace était plus ou moins forte. Ensuite, contre toute attente, le pays a su se ressaisir alors que tout le monde le donnait pour perdu. À titre d’exemple, qui aurait pu croire qu’un gamin de 21 ans sans expérience militaire, avec une armée démoralisée, mal équipée et mal payée, dans un pays orphelin de l’un de ses plus grands ministres - Richelieu - et dont le roi vient de mourir serait capable de défaire les troupes d’élite espagnoles, prêtes à déferler sur Paris? La bataille de Rocroi était perdue d’avance pour les Français et pourtant, notre pays sut faire preuve d’une âme indomptable. En l’espèce, la France fut à deux doigts de la catastrophe, comme dans d’autres épisodes, par exemple à Bouvines ou à la bataille de la Marne. Il n’aurait pas fallu grand-chose pour que le sort des armes et par conséquent du pays s’inverse. Mais la France et les Français ont toujours su accomplir ce que Louis Madelin appelait «son miracle ordinaire». Enfin dans tous ces épisodes, la victoire fut une parfaite conjonction entre des chefs remarquables et des hommes du rang qui n’en étaient pas moins braves.
Quelles leçons en tirer pour le présent ?
C’est d’abord une leçon d’optimisme. Notre pays a été plusieurs fois confronté à de très graves dangers dans son histoire et a toujours su s’en remettre.
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