Les feux de brousse qui ravagent l’Australie ne sont pas dus au réchauffement climatique
Depuis septembre 2019 des incendies
de grande ampleur affectent l’Australie, d’abord dans l’ouest puis dans le
centre du pays avant que d’autres ne démarrent à l’est, essentiellement en
Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat le plus peuplé d’Australie (5 millions d’habitants).
A ce jour, 27 personnes ont péri, près de 10 millions
d’hectares (1,3% de la surface totale du pays) ont été brûlés et plus de 1500
maisons détruites et près de 500 millions d’animaux
ont sans doute péri.
La carte ci-dessous (figure en illustration) indique les régions concernées le 10 janvier
Le Premier ministre australien, Scott Morrison est accusé de
ne pas avoir réagi assez vite à la catastrophe, mais aussi de ne pas chercher à
lutter contre le réchauffement climatique, décrit depuis plusieurs semaines
comme une cause majeure de ces feux ravageurs. Rappelons que l’Australie
n’est responsable que de 1,2 % des émissions de
dioxyde de carbone mondiales, contre 27,2 % pour la Chine, 15,5 % pour les
Etats-Unis et 6,8 % pour l’Inde.
Même si l’on admet l’évaluation du bureau météorologique australien (BOM)
selon laquelle la température moyenne en Australie a augmenté de 1°C depuis le
début de l’ère industrielle, l’attribution des incendies au seul réchauffement
climatique est abusive. De nombreux autres facteurs ont concouru à cette
catastrophe, notamment des phénomènes
météorologiques naturels périodiques de forte intensité, une gestion des forêts
déficiente et enfin les négligences et malveillances d’une population en forte
augmentation.
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