Comment deux milliardaires américains sont parvenus à corrompre la science du climat

Un mois après avoir démissionné du fonds spéculatif qu’il dirigeait en novembre 2012, Tom Steyer a réuni des dirigeants environnementaux et des représentants du parti démocrate dans son ranch à Pescadero, en Californie. Parmi les personnes présentes figuraient Bill McKibben, le fondateur de 350.org , et John Podesta qui avait fondé en 2003 le Center for American Progress pour promouvoir des causes progressistes. L’objet de la réunion était de déterminer comment agir pour « que la menace climatique soit perçue par le monde des affaires comme réelle, immédiate et potentiellement dévastatrice ». A la suite à cette rencontre Steyer a invité deux personnalités à se joindre à lui : Michael Bloomberg, qui terminait son mandat de maire de New York, et Hank Paulson, un républicain qui fut  PDG de Goldman Sachs et secrétaire du Trésor sous George W. Bush.
Steyer, Bloomberg et Paulson ont chacun contribué à hauteur de 500 000 dollars au projet baptisé Risky Business Project dont l’objectif initial était de produire une série de rapports s’appuyant sur les travaux de jeunes universitaires et l’expertise de consultants travaillant pour la société d’études Rhodium et le cabinet spécialisé en gestion des risques RMS.
Un premier rapport de Risky Business a été publié en juin 2014 qui s’intitulait « The Economic Risks of Climate Change in the United States ». L’ approche de Risky Business était de présenter le scénario le plus pessimiste du GIEC comme « la trajectoire la plus proche du statu quo » c’est à dire celle correspondant à l’absence d’action pour réduire le réchauffement futur. De cette façon, ils étaient assurés que les impacts économiques seraient très importants.
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