France, qu’as-tu fait de ta culture générale?

« La véritable école du commandement est celle de la culture générale. [...] Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote… » En cette année 2020 placée sous le signe de De Gaulle, la réflexion tirée du Fil de l’épée (1934) fera méditer. Sous la forme interrogative, elle pourrait même être un sujet de… culture générale. Quatre-vingt-six ans plus tard, la semaine dernière, la mission de réflexion sur la haute fonction publique, confiée à l’avocat et ancien énarque Frédéric Thiriez, suggère de supprimer « les épreuves socialement discriminantes » lors de l’entrée à l’ENA, dont la composition de culture générale, pour la remplacer par une « note sur dossier portant sur les grands enjeux du monde contemporain ».

La « culture gé » n’est plus à la mode. La proposition du rapport Thiriez ne fait donc hurler personne. A cela, deux raisons. Depuis 2015, une épreuve intitulée « question contemporaine » s’est déjà substituée, à l’ENA, à celle de culture générale. En 2013, celle-ci avait déjà été boutée hors de Sciences Po qui, cette année, franchit un cap supplémentaire en supprimant les écrits au concours d’entrée. D’abord introduite, à la fin du XIXe, pour l’accès aux écoles militaires dans l’espoir de conjurer la défaite de Sedan, longtemps épreuve reine des grandes écoles, sésame pour la haute administration, elle est aujourd’hui remplacée par des « notes de synthèse » et des « études de cas ».

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