L'inculture générale : une plaie française

France, qu'as-tu fait de ta culture générale ?, s'interrogeait dans sa couverture l'Opinion.

Le sujet est en effet capital même si au fond tout le monde s'en désintéresse. Au mieux on déplore sans se battre contre ce déclin qui pourrit bien au-delà de lui-même.


Si on veut bien considérer toute la chaîne qui part de l'effacement des humanités jusqu'à l'état actuel d'une société française qui pour beaucoup de ses secteurs est appauvrie, une infinité de sujets sont touchés qui renvoient au langage, à la civilité, à la pensée, à la relation avec autrui et à une certaine manière de concevoir le monde.


Je n'ai pas envie de me moquer de qui que ce soit d'autant plus que je suis le premier à constater qu'avec le passage du temps, ce qui était savoir et culture, dans leur substance, s'est dégradé en pur nominalisme - qui cite sans plus être capable d'aller au fond. Que j'aie dans la tête la réponse d'un avocat plaçant Molière au XIXe siècle peut susciter une ironie facile mais il ne faudrait pas qu'elle fasse oublier au moins un affaiblissement collectif de la culture générale et au plus la profonde indifférence de beaucoup à l'égard de ce capital, de ce trésor.


Éprouver de la nostalgie pour ce qu'on appelait les humanités - toutes ces matières embrassant la langue française, la littérature, la philosophie, l'Histoire et les langues mortes, notamment le latin socle indiscutable pour une oralité et une écriture de qualité - n'est pas tomber dans une posture médiocrement réactionnaire mais au contraire identifier le manque fondamental de la France d'aujourd'hui.


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