Retraite par répartition : une passion française

Avons-nous atteint l’extrême-limite du tout-État ? C’est une question qui vient à l’esprit après l’épisode conflictuel de la réforme des retraites que nous venons de vivre. Le système de retraites a commencé à être réformé par Edouard Balladur en 1993, pour l’adapter aux réalités économiques et démographiques. Depuis 27 ans, plusieurs réformes ont eu lieu, mais toujours dans un climat de conflit. Pourquoi ?



Altruisme théorique, égoïsme pratique

La première réponse vient évidemment du principe même de la retraite par répartition. Il s’agit de prélever sur les actifs pour donner aux retraités. Chacun cherche donc à tirer la couverture à soi en utilisant des arguments plus ou moins pertinents. Chaque catégorie veut obtenir un maximum d’avantages en puisant dans les gigantesques prélèvements obligatoires. Les cheminots et les salariés de la RATP défendent leurs « droits acquis », les avocats et les médecins les leurs, etc. Si on aborde le problème de la pénibilité, chacun considérera ses tâches comme pénibles.

L’altruisme théorique sous-tend le système puisqu’il s’agit d’assurer un niveau de vie décent aux personnes âgées en demandant une contribution aux plus jeunes. Mais cet altruisme se transforme en pratique en un égoïsme féroce et conflictuel lorsque la question principale est posée : comment doivent être répartis les 308 milliards d’€ versés aux 16,1 millions de retraités français ?
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