Thierry Wolton: «Vaincre le coronavirus sans rogner sur la liberté à long terme, le défi des démocraties»

Le chacun pour soi pratiqué par les États pour endiguer la pandémie mondiale est un révélateur des comportements politiques nationaux autant que de la psychologie de certains dirigeants. Que la Chine se sente offusquée si l’on parle de «virus chinois» est une manifestation du nationalisme exacerbé dont use le régime, en substitut d’une idéologie communiste défunte, pour mobiliser le peuple depuis plusieurs années.
Au début du XXe siècle, Madrid n’a pas protesté lorsqu’on a parlé de «grippe espagnole» alors que le virus venait aussi de Chine. La gestion de la crise sanitaire par Pékin est une bonne illustration des pratiques d’un pays totalitaire: neutralisation des médecins porteurs de vérité, isolement total de villes et de régions, censures renforcées, expulsions de journalistes étrangers qui ne se contentent pas de reproduire la propagande officielle devenue donneuse de leçons sur la gestion de la crise. En prétendant avoir vaincu le virus, le régime chinois se présente plus que jamais comme un modèle qu’il serait dans l’intérêt de l’humanité d’adopter, le «rêve chinois» de Xi Jinping.

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