Gilles-William Goldnadel : Etat faible, nation forte
Bien sûr que nous vivons un cauchemar. Et dans ce mauvais rêve, dans lequel le virus n'est qu'un tueur de série B qui s'acharne sur les faibles, pour les autres acteurs, nous connaissions leurs défauts par coeur.
L'État, ce matamore aux pieds d'argile, souffrait depuis longtemps d'une langueur incurable.
Son personnel politique, au-delà des insuffisances inhérentes à une période moderne superficielle qui ne fabrique plus des hommes d'exception dotés d'une culture classique historique, souffre de négativisme médiatique et de sondagisme pathologique qui émasculeraient l'homme d'État le plus viril. Or, j'ai écrit que ce virus s'acharnait sur les faibles.
Mais il est des maladies collectives bien plus redoutables qui ont sapé les défenses immunitaires de l'État.
Une idéologie particulièrement virulente s'est acharnée avec une violence inouïe à décérébrer les consciences jusqu'à faire perdre aux serviteurs de l'État les réflexes les plus vitaux.
Lire la suite de l'édito sur ValeursActuelles.com