Nicolas Baverez: «L’âge de l’“hélicoptère monétaire”»

L’épidémie de coronavirus débouche sur une crise économique et financière sans précédent. Alors qu’elle était attendue en hausse de 3 %, la croissance mondiale devrait diminuer de 4 à 5 % en 2020, ce qui entraînera une explosion du chômage. Les marchés financiers se sont effondrés et la liquidité a disparu.
Pour la deuxième fois en douze ans, les pays développés n’ont d’autre solution que d’engager 20 à 50 % de leur PIB pour réassurer un choc majeur. Jamais dans l’histoire la politique économique une telle somme n’avait été mobilisée avec une telle ampleur et une telle rapidité.
Les États ont mis en place des aides budgétaires massives pour les ménages, les entreprises, les collectivités et le système de santé, tout en reportant ou annulant partiellement les prélèvements fiscaux et sociaux. Les banques centrales ont adopté sans délai des taux zéro ou négatifs et lancé de vastes plans de rachats de dettes publiques et privées.
Au plan économique, la crise du coronavirus acte la mort définitive de la mondialisation libérale, qui se trouvait plongée dans le coma depuis le krach de 2008. L’exigence de sécurité s’ajoute désormais à la poussée du protectionnisme et à l’urgence climatique pour imposer la relocalisation des chaînes de valeur.
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