Jean-Philippe Vincent : «Les Français acceptent d’être traités par l’État comme des majeurs sous tutelle»


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Dans ses Mémoires, Raymond Aron racontait comment à Londres, pendant la guerre et en plein Blitz, il dormait régulièrement dans son lit, «à l’abri du calcul des probabilités». Plutôt que de descendre à chaque alerte dans la cave, il s’estimait suffisamment protégé par la faible probabilité qu’une bombe allemande détruise son immeuble et le tue. Cette attitude témoignait d’un certain courage et aussi d’une forte tolérance au risque. Aujourd’hui, où l’aversion au risque est généralisée et presque totale, ce comportement serait considéré comme le summum de l’inconscience et de l’irresponsabilité. Pourtant, Raymond Aron était un homme rationnel et prudent.
La crise du coronavirus souligne combien, chez nos contemporains, l’acceptation du risque - celui de la maladie et évidemment celui de mourir - s’est effondrée. Pourtant, le risque de mourir du Covid-19 en France et ailleurs est extrêmement faible. Seule une petite minorité de Français sont touchés par le virus et surtout, parmi eux, il semble que 99% des personnes atteintes guérissent et c’est heureux. Mais bien peu de Français acceptent de vivre à l’abri de ces probabilités favorables. Ils ne veulent plus des probabilités mais des certitudes. C’est là un constat, non un blâme.
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