Nicolas Bouzou : "Misère de la décroissance"

Les écolo-décroissants doivent nager dans le bonheur: le PIB va reculer d'au moins 10% dans la plupart des pays développés, les investissements productifs sont en chute, la consommation diminue et la mondialisation est interrompue. Cerise sur le gâteau: les contraintes européennes comme le pacte de stabilité ont sauté. Ce monde qu'ils aiment, il est pour moi un cauchemar. J'aime voyager, j'adore l'ambiance des aéroports, je ne vois aucun problème à ce que les gens s'enrichissent (j'avoue même une immense admiration pour Bill Gates) et je raffole des avocado toasts à la mode californienne. J'ai vu ces dernières semaines fleurir des interviews ou des journaux intimes de personnalités qui nous expliquent aimer leur confinement car il leur permet de "ralentir", de se "recentrer sur eux-mêmes" et de lire. Rien ne pourra décidément nous réconcilier. Je préfère les accélérations aux ralentissements, je lis aussi bien dans le TGV et aux terrasses des cafés que dans mon salon, et je pense que ce fameux recentrage sur soi est un plaisir narcissique. Se tourner vers les autres me semble plus intéressant et nécessaire.  
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