Maxime Tandonnet: «L’autorité s’efface désormais devant l’émotion»

L’émotion médiatique planétaire doit-elle s’imposer sur les règles fondamentales de l’État de droit et de la démocratie libérale telles qu’elles sont conçues, dans le monde occidental, depuis plus de deux-cents ans? La nouvelle secousse qui ébranle le monde occidental à la suite du décès de George Floyd le 25 mai dernier, survenu lors d’une interpellation policière, suscite de multiples interrogations. Que le racisme, sous toutes ses formes, entraîne une violente répulsion des opinions publiques est certes une réaction bienfaisante. Que cette indignation, totalement légitime, se traduise par la perte des repères de l’État de droit et de la démocratie-libérale est en revanche préoccupant.
«L’heure est à une justice raciale» a déclaré Joe Biden candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis. Mais une justice, dans une démocratie démocratie-libérale, peut-elle être «raciale», c’est-à-dire autre chose qu’impartiale et neutre, au moins sur le principe?
Une image fortement médiatisée, bouleversante, déclenchant une vague d’émotion planétaire, partie de n’importe quel point du village global annoncé par le sociologue canadien MacLuhan en 1970, l’emporterait désormais, par sa puissance émotionnelle, sur toute norme juridique existante. «Mais je crois que l’émotion mondiale, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s’appliquent» a déclaré une haute personnalité gouvernementale, justifiant ainsi le non-respect d’interdictions de manifester en France.
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