Benjamin Morel : «Il n’y a pas eu de vague verte, mais...»


FIGAROVOX.- La poussée des Verts dans les urnes ce dimanche et la conquête de plusieurs grandes villes de France est-elle un phénomène politique inédit?

Benjamin MOREL.-
De tels scores pour EELV sont absolument inédits. On peut relativiser cette vague verte au regard du taux d’abstention qui favorise les catégories sociales et politiques qui la forment. On peut en minorer la portée tant il y a un accent sur quelques grandes villes peu représentatives du pays. Tout cela est vrai. Il n’y a pas eu de vague verte qui aurait tout englouti sur son passage. Toutefois, il est certain que EELV est devenu lors de ces élections la force attractive pour les électeurs de gauche. À cela, il y a au moins trois séries d’explications, au-delà de celles déjà avancées, et réelles, ayant trait à la participation et à l’abstention différentielle. D’abord, il y a une problématique écologique qui monte dans la société. Son inscription est-elle structurelle? Rien n’est moins sûr. Mais cette question ne touche plus que l’électorat «bobo» des centres-villes. Ensuite, le Parti socialiste est fatigué et n’a souvent pas présenté de sortant. La gauche a alors trouvé plus «vendeur» de présenter des listes d’union derrière une tête d’affiche écologiste.

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