Céline Pina : «Le New York Times qui était un journal de référence devient un symbole du totalitarisme bien-pensant»


Le New York Times était un journal de référence, comme le fut Le Monde en son temps. Cela fait aussi belle lurette qu’il vit sur sa réputation, comme le fait le quotidien français aujourd’hui, mais cela suffit à lui donner une force de frappe et un réel pouvoir de nuisance. Le problème c’est que maintenant non seulement sa réputation s’avère usurpée, mais les pratiques qui ont cours à l’intérieur du journal suscitent légitimement l’indignation: harcèlement, insultes, réécriture des articles dont l’opinion dérange, parti-pris idéologique… C’est la journaliste Bari Weiss qui révèle les dessous guère reluisants du journal américain dans sa lettre de démission, mais elle ne fait que dire tout haut, ce que nombre de signaux faibles indiquaient déjà.

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«Qui veut faire l’ange, fait la bête» est un vieux proverbe, il n’aura jamais été plus d’actualité qu’ici. Déshumanisation, accusations sans preuve et censure, tel est le triptyque faisant de jeunes journalistes, qui s’affichent progressistes, les nouveaux prédateurs de la liberté d’expression. En traitant au moindre prétexte leurs détracteurs de nazis ou de fascistes, ils ne se rendent pas compte que leurs comportements sont plus violents et néfastes que celui de ceux qu’ils prétendent épingler. Mais laissons Bari Weiss raconter ce qu’elle a subi simplement parce qu’elle pensait différemment de ses collègues talibans: «Mes propres incursions dans la malpensance m’ont transformée en objet de harcèlement constant par des collègues en désaccord avec mes opinions. Ils m’ont traitée de nazie et de raciste; j’ai fini par ignorer les commentaires selon lesquels «j’écris encore sur les Juifs.» Plusieurs collègues perçus comme étant amicaux à mon égard ont été harcelés par des collègues. Mon travail et ma personnalité sont ouvertement attaqués sur le Slack de l’entreprise où les rédacteurs de rubrique donnent régulièrement leur avis. Là, certains collègues insistent sur le fait que je dois être «dégagée» de l’entreprise si cette dernière veut vraiment être «inclusive,» tandis que d’autres publient des emojis de hache à côté de mon nom. D’autres employés du New York Times me salissent publiquement en me traitant de menteuse et de fanatique sur Twitter, sans craindre que ce harcèlement fasse l’objet d’une réponse appropriée. Elle ne vient jamais.»

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