Maxime Tandonnet : «L’abstention aux municipales exprime l’aggravation de la crise de la démocratie»


Un fait devrait l’emporter sur tous les autres à l’issue du second tour des élections municipales de 2020: le taux d’abstention record pour ce scrutin, vertigineux, de 60%. En tenir pour responsable l’épidémie de covid-19 n’a pas grand sens. La vie quotidienne a partout repris ses droits et la grande peur est largement passée. D’ailleurs, la chute de la participation aux municipales est un phénomène de long terme: 80% en 1983, 68% en 1995, 65% en 2008, 62% en 2014, 40% en 2020. Le scrutin d’hier dénote une violente accélération d’un mouvement qui est à l’œuvre depuis au moins un quart de siècle…

Les responsables politiques satisfaits de leur résultat qui trônent sur les plateaux de télévision ont tort de se réjouir. Que valent des élections ayant donné lieu à une participation aussi minoritaire? Si la démocratie est avant tout la loi de la majorité, force est de constater que la majorité a largement déserté les urnes dimanche. Aussi la poussée écologiste dans quelques grandes villes, qui fait la jubilation des commentateurs, mériterait d’être relativisée. Sans doute reflète-telle la mobilisation d’une minorité urbaine dans quelques cités à la faveur d’une apathie générale de l’électorat. Elle ne traduit pas une «vague verte» dans le pays, d’ailleurs foncièrement hostile à une mesure phare proposée par les écologistes: la réduction de la vitesse à 110 km/h sur autoroutes.
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