Nicolas Lecaussin : «Le macronisme, un mélange de populisme et d’étatisme»


Ils incarnent le mal absolu auprès d’une partie des médias et des «progressistes»: Trump, Johnson, Salvini, Kurz, Bolsonaro, Orban… Ils seraient les plus odieux représentants du populisme, cette approche, voire cette idéologie selon les époques et le contexte, que l’on a en tout cas tendance à associer aux pires instincts de la droite extrême. Invoquer le peuple, faire appel à ses «instincts» pour bâtir une politique, est hautement condamnable pour les prêcheurs de morale politique.

Évidemment, on peut trouver ces dirigeants odieux à bien des égards. Cela ne devrait pas empêcher de reconnaître leurs mérites quand ils en ont. Et une analyse responsable éviterait de les fourrer tous dans le même panier. Trump, Johnson, Bolsonaro, voire Orban, encouragent l’entreprise privée et les libertés économiques, Salvini beaucoup moins. Donald Trump et Jair Bolsonaro veulent réduire le rôle de l’État, supprimer des réglementations et baisser les impôts. Les autres ont une position et une politique plus ambiguës, un peu plus interventionnistes et leur conception de l’économie accorde une place plus importante à l’État.

«Qui, au juste, n’est pas populiste?» demande le chercheur Jan-Werner Müller (dans son essai Qu’est-ce que le populisme?). Les Français peuvent se poser la question. Car enfin, notre chef d’État si souvent qualifié de «président des riches», au look tellement énarque cool mais quand même bien peigné, que personne au début de son mandat n’aurait pensé à qualifier de populiste, présente quelques symptômes alarmants.
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