Olivier Babeau : Ce que cette «vague verte» a d’inquiétant


En annonçant qu’il était prêt à se ranger derrière le candidat écologiste à la présidentielle de 2022, Olivier Faure a acté la rétrogradation du Parti socialiste au rang de supplétif électoral. On retiendra bien sûr la vitesse avec laquelle une force politique centrale dans notre pays pendant cinquante ans, qui détenait il y a trois ans encore les clefs de l’Élysée, de l’Assemblée, de la quasi-totalité des régions et de la plupart des départements, a pu être réduite à l’insignifiance. Mais le plus intéressant est moins la disparition de ce courant politique que sa nouvelle hypostase. Contrairement à ce que beaucoup de caciques (de droite comme de gauche) pouvaient penser, l’existence d’une machinerie partisane incluant militants et élus est moins importante que celle d’une idéologie mobilisatrice. En mal de doctrine, le socialisme vient d’achever sa réincarnation dans un véhicule plus porteur.
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L’écologie s’est historiquement construite sur un mouvement de résistance à la modernité des Lumières et au capitalisme. Par essence réactionnaire, conservatrice et antilibérale, elle avait connu un certain épanouissement avec le national-socialisme, auprès de qui les thèmes de l’anti-cosmopolitisme, du retour à la terre, des valeurs simples et des solidarités ancestrales résonnaient parfaitement.
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