Valérie Toranian : Le nouveau chic décolonial... novlangue, indigénisme et tendances


Dans un article sur la mort d’Ennio Morricone, maestro génial, auteur de musiques de films culte, je lis qu’il commença sa carrière comme nègre musical. Malgré moi, je tique. Peut-on écrire nègre musical en 2020 ? On ne dit plus « tête de nègre » mais « meringue chocolatée ». L’auteur dans l’ombre qui travaille anonymement mais pas gratuitement est-il un nègre ? Les maisons d’édition continuent-elles à utiliser cette expression ? Je pense que non. La connotation colonialiste et esclavagiste est trop forte et c’est de l’appropriation d’un statut victimaire indue. Un blanc ne saurait être un nègre. Dois-je écrire : Un « blanc » ne saurait être un « nègre » ? J’écris blanc sans majuscule. J’opte pour la nouvelle écriture préconisée par le New York Times concernant les catégories de personnes : le quotidien référent de la gauche américaine écrit désormais black avec une majuscule (Black) mais white continuera à s’écrire avec une minuscule. Car « il y a moins le sentiment que « blanc » décrit une culture et une histoire partagées ».

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