Bruno Dary : Comment les minorités imposent des règles à partir d’exceptions


Le projet de loi actuel sur la bioéthique, étudié en 2ème lecture à l’Assemblée nationale, dans la torpeur de l’été et alors que la France peine à sortir de l’épisode du Coronavirus, est un exemple d’une dérive, relativement récente, mais insupportable de la société moderne, que l’on pourrait qualifier comme étant «la tyrannie des minorités».

Alors que nous vivons dans une démocratie qui se veut exemplaire, la règle qui devrait réguler la marche de notre société reste le vieil adage romain: «vox populi, vox dei» ; il sous-entend que c’est la voix du plus grand nombre qui est prise en compte dans la vie politique, comme l’est le suffrage universel, ou dans l’évolution des lois, en particulier au cours des débats et des textes votés à l’Assemblée nationale. Et un autre vieil adage vient en écho à ce principe républicain, car il y a toujours eu des cas particuliers: «c’est l’exception qui confirme la règle», laissant ainsi à tout responsable la liberté de faire preuve d’un discernement de bon aloi dans la mise en œuvre de la règle générale! Or depuis quelques années, c’est l’inverse qui se passe. Désormais, c’est l’exception qui fait la règle, selon un processus quasi immuable et bien établi: une exception, une émotion, une victimisation, une médiatisation, une législation et enfin une généralisation.

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