Mathieu Bock-Côté : Quand le “fact checking” cache la censure


L’avènement des différentes équipes de «vérification des faits», dans les grandes rédactions, a été accueilli comme une étape indispensable dans la lutte contre les fausses nouvelles et pour l’assainissement du débat public. Ces équipes sont supposées vérifier les informations «problématiques» qui circulent sur internet et contrecarrer des rumeurs absurdes.

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Mais certains, qui revendiquent le titre de correcteurs au service de l’exactitude factuelle, sont des militants qui entendent surtout déterminer le sens des événements, en proscrivant toute interprétation ne cadrant pas avec leurs opinions.

Jean-Pierre Denis, l’ancien directeur de la rédaction de l’hebdomadaire La Vie, vient d’en faire l’expérience. Samedi dernier, par un message sur son compte Facebook, il a été le premier journaliste à annoncer que venait d’être adopté, à l’Assemblée, dans le cadre du projet de loi bioéthique, un amendement ajoutant aux motifs autorisant une interruption médicale de grossesse (IMG) jusqu’au neuvième mois la «détresse psychosociale». Ajoutant un commentaire personnel à ce fait, Jean-Pierre Denis s’interrogeait sur le risque que cet amendement contribue à transformer, à terme, l’interprétation qui est faite du droit à l’IVG, en l’alignant par étapes sur l’IMG. Et l’auteur ajoutait à son texte un extrait du projet de loi bioéthique.

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