Nicolas Lecaussin : Souveraineté numérique... il vaut mieux favoriser la liberté, la concurrence et l’innovation



 L’IREF propose :


• de réduire l’inflation législative et réglementaire concernant les nouvelles technologies
• d’en finir avec le protectionnisme sous couvert de protection des données ou de « souveraineté numérique »
• de laisser faire les acteurs et le marché sans que l’Etat interfère dans des choix économiques
• de réduire les taxes, les normes et la législation enserrant les nouvelles technologies et internet
• de prôner un véritable marché économique unique au sein de l’Union européenne.

La souveraineté numérique est pour nos responsables politiques, français et européens, l’un des enjeux du futur dans ce domaine. Elle a donné lieu à de nombreux projets, qui tous trahissent d’une part la crainte d’une ingérence en Europe d’entreprises « trop puissantes », et d’autre part une peur politique envers l’usage des données. Cette aspiration à la souveraineté numérique inspire souvent des propositions protectionnistes, des réglementations supplémentaires, et un interventionnisme économique qui a échoué par le passé. Il semblerait plus judicieux de laisser faire le marché, de laisser se développer librement l’innovation, afin qu’un champion européen voie le jour.

L’expression « souveraineté numérique » est apparue il y a une dizaine d’années. En 2011 Pierre Bellanger, le président de Skyrock, a clairement défini la notion dans un entretien accordé à la revue Le Débat, puis dans une tribune parue dans Les Échos. La souveraineté numérique, c’est « la maîtrise de notre présent et de notre destin tels qu’ils se manifestent et s’orientent par l’usage des technologies et des réseaux informatiques ».
L’objectif affiché pour établir une souveraineté numérique, grâce à une alliance entre des entreprises spécialisées et la puissance publique, est de protéger la France et l’Europe d’une ingérence étrangère. Pierre Bellanger, lors de la consultation publique sur la création d’un Conseil national du numérique, indiquait : « Pas de souveraineté nationale sans souveraineté numérique. L’internet est un réseau mondial sous contrôle des États-Unis. Les entreprises américaines y sont le plus souvent dominantes. La dépendance et le transfert de valeur occasionnés par ce déséquilibre doivent amener les pouvoirs publics à mettre en œuvre une politique industrielle de l’internet. »
Ces mots ont de quoi inquiéter. Ils laissent craindre que notre Etat ne veuille élaborer un plan, encore un, dans un domaine où ses compétences ne semblent pas d’une solidité à toute épreuve. On a du mal à imaginer la France concurrencer Google. Preuve en est qu’un des fleurons de la souveraineté numérique française est… Qwant, moteur de recherche inutilisé, gouffre financier qui plus est.

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