Antoine Menuisier : Le “progressisme” a porté en Europe un islamisme suprémaciste et victimaire



Le plus incroyable, dans l’histoire de l’islamisme en Europe, est le soutien, occasionnel ou permanent, tactique ou convaincu, apporté par des individus se définissant comme progressistes à une conception rétrograde, totalitaire, de la religion. Soit tout l’inverse des rapports entretenus ces deux derniers siècles par les forces de gauche avec le catholicisme romain, du moins jusqu’au concile Vatican II. Aussi peut-on affirmer, sans forcer le trait, que l’islamisme fut une idéologie portée par le Progrès, et pas seulement comme passager clandestin.

Le Progrès, en son acception révolutionnaire, eut deux visages dans la première moitié du XXe siècle: l’un, racialiste, incarné par le nazisme, l’autre, matérialiste, incarné par le communisme. Leur point commun était l’imposition à l’humanité d’un homme nouveau. L’islamisme - le véritable, le politique, adossé à une théologie de combat - prit son essors à la même période en Égypte sous l’impulsion des Frères musulmans. Cette confrérie, à la suite des prétendus réformistes musulmans d’un Moyen-Orient mis au défi par l’Occident colonisateur et développé, entendait concilier charia et modernité, législation religieuse et sciences dures. Son but géopolitique - qui demeure - est le rétablissement du califat, les «États-Unis islamiques» dissous en 1924 par Kemal Atatürk, le «traître», le «juif». Son but culturel est de convaincre la terre entière de la supériorité du dogme de la «meilleure communauté». L’islamisme - et non pas l’islam en tant que réconfort du fidèle - s’apparente à un sectarisme.


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