Benjamin Fauchner : Liberté d’expression, ses défauts qu’il nous faut chérir


Je me souviens de cette période de janvier 2015 où le slogan « Je suis Charlie » s’affichait fièrement sur les photos de profils des réseaux sociaux, quand des milliers de personnes se rassemblaient lors de manifestations et scandaient cette simple phrase, si forte de sens.

À l’époque, je refusais de faire partie de ce mouvement spontané. Bien sûr, les meurtres de 17 personnes de la rédaction de Charlie hebdo me révoltaient, mais j’ai toujours été méfiant vis-à-vis des mouvements collectifs et je n’étais pas certain de comprendre la véritable signification de ce slogan. Avec quelques années de recul et de réflexions, je peux maintenant l’affirmer et le revendiquer haut et fort : « Je suis Charlie ».

Si on s’essaye à jeter un regard sur l’année écoulée, on ne peut que constater avec tristesse que cette belle valeur de liberté d’expression a subi de nombreux assauts répétés. À se demander si ceux qui étaient Charlie à l’époque comprenaient réellement ce qu’ils disaient, et ce qu’était l’esprit de ce journal. Défendre la liberté d’expression – et en fait, n’importe quelle liberté – c’est avant tout en appréhender les défauts, en comprendre les aspérités et les embrasser pleinement.


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