Charles Beigbeder : La préférence nationale et a minima européenne devrait être la norme en matière d'appels d'offres


Aujourd’hui, les entreprises manquent de fonds propres. Or, les ménages ont globalement épargné durant le confinement et leur épargne dort souvent sur des Livrets A peu rémunérateurs. Comment la drainer vers les entreprises qui en ont besoin, notamment les PME ? Quels outils d’incitation fiscale faut-il mettre en place pour cela ?

L’investissement de son épargne dans des PME françaises est, dans le contexte bien particulier de la crise économique post-covid, le plus rentable et le moins risqué de tous les placements : point de soubresauts boursiers, point de modes technologiques, un alignement d’intérêt avec des familles entrepreneuriales, propriétaires privés, éloignés des conflits d’intérêts des courtisaneries parisiennes. Le problème est de savoir identifier ces PME familiales, ce qui nécessite d’une part l’intermédiation de spécialistes de l’investissement dans le non coté, et d’autre part de disposer de la capacité de patienter quelques années avant de pouvoir légitimement demander une liquidité de son investissement. Et ces éléments ont un coût.

C’est là que les pouvoirs publics qui comprendraient les enjeux de l’investissement sauraient mettre en place les dispositifs adéquats. Ce fut le cas il y a peu de temps avec le mécanisme national ISF-PME qui fléchait une épargne importante vers les PME, en permettant aux particuliers de défiscaliser. Ce mécanisme, créé avec succès par l’ancien Président Sarkozy, fut hélas supprimé en 2017 sous prétexte que l’ISF fut transformé en IFI.

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