Mathieu Bock-Côté: «La violence de l’extrême gauche américaine»


Depuis la mort de George Floyd, la question des violences prend une place croissante dans la campagne présidentielle américaine. Après avoir nié leur réalité, comme s’il s’agissait de «fake news», la majorité des médias cherchent à en faire porter la responsabilité exclusive à Donald Trump et ne les dénoncent qu’à cette condition. Cette stratégie est aussi celle de Joe Biden. Par ses provocations et son plaidoyer répété pour la loi et l’ordre, Trump susciterait l’insurrection. Il est caricaturé en autocrate fascisant, et certains démocrates, comme Nancy Pelosi, invitent Joe Biden à ne pas débattre avec lui pour contester jusqu’à sa légitimité.

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Mais cette analyse laisse dans l’ombre les dérives du mouvement Black Lives Matters (BLM) et de ceux qui s’en réclament. Pourtant, les émeutes se multiplient, les scènes de pillage aussi. Comme on l’a vu à Chicago ces dernières semaines, certains organisateurs de BLM les présentent comme des gestes de réparation nécessaires permettant aux Afro-Américains de récupérer les richesses dont ils ont été historiquement spoliés. Il ne faudrait officiellement y voir rien d’autre qu’une colère légitime contre le racisme intrinsèque de la société américaine. Mais ce qui se passe à Chicago n’est pas exceptionnel. Des événements violents de différentes natures se sont déroulés dans de nombreuses villes.


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