Sophie Coignard : Le charme (trop) discret de l'État providence


Les Gilets jaunes veulent se relancer, partout en France, le samedi 12 septembre. La CGT et divers syndicats appellent à la grève le jeudi 17 septembre. Ils entendent, entre autres, paralyser le trafic ferroviaire pendant plus de 24 heures. Leurs revendications ? Rien de nouveau. La « colère » pour les premiers. La logorrhée habituelle pour les seconds, si l'on se réfère au communiqué publié par la CGT fin juillet : « Avec la retraite par point et la casse de l'assurance chômage notamment, ils s'acharnent à vouloir maintenir un vieux monde rétrograde pour satisfaire les intérêts du capital au détriment de l'intérêt des salariés, retraités et privés d'emplois. »

La réforme des retraites est ajournée ? Celle de l'assurance chômage est suspendue en attendant des jours meilleurs ? Ces informations n'ont pas dû parvenir jusqu'au siège de la CGT, où l'on réclame comme si de rien n'était « la semaine à 32 heures, le smic à 1 800 euros ». La crise sanitaire ? Le risque de dépression économique ? Il n'en est pas question dans l'appel à la grève, une idée de génie quand chacun espère un rebond de la croissance après un semestre noir.


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