Thierry Wolton : La peur du Covid-19 nous ravale au rang de mineurs placés sous la tutelle de l’État


Dans le TGV Aix-en-Provence/Paris, plein de vacanciers sur le chemin du retour en cet après-midi d’un dimanche de fin août, le contrôleur en chef diffuse ce message: «Après plusieurs passages dans les rames, nous avons constaté que nombre d’entre vous ne portaient pas leur masque. Nous allons être obligés de verbaliser ou alors d’arrêter le train pour vous remettre aux forces de l’ordre. Je vous rappelle que les masques sont faits pour nous protéger de vous» (sic). Sans doute voulait-il dire «nous protéger les uns des autres», tout au moins espérons-le. Lapsus révélateur en tout cas, comme le sont les menaces de sanction proférées.

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Cette situation illustre le climat d’intimidation dans lequel nous vivons. Si tout le monde doit porter le masque, nous ne sommes pas pour autant tous égaux face à la contrainte. Il y a d’un côté ceux qui ont obligation de porter le masque sans barguigner, de l’autre ceux qui veillent à ce que l’ordre soit appliqué sans discussion. Un peu comme dans une prison où détenus et gardiens sont dans les mêmes locaux, mais pas pour les mêmes raisons, surtout pas avec les mêmes droits et les mêmes pouvoirs. Le contrôleur, ce jour-là, a fait son devoir, ses menaces et son lapsus n’expriment pas moins une jouissance, sans nul doute inconsciente, du pouvoir exercé à ce moment précis sur des centaines de personnes.


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