Zineb El Rhazoui : "Je ne pardonne pas à Obono, Plenel, Despentes ou au CCIF"


Le 7 janvier 2015, Zineb El-Rhazoui est dans sa ville natale Casablanca quand elle apprend qu'il y a une fusillade à son journal, Charlie Hebdo. Paniquée, elle tente de joindre des collègues. La rescapée Luce Lapin lui répond : "Il y a au moins dix morts, Charb est mort". En bruit de fond, elle entend les hurlements de son ami urgentiste Patrick Pelloux. Refusant l'évidence, Zineb El-Rhazoui laisse un message à Charb : "Allez mon vieux, ça va le faire". Depuis la tragédie, celle qui au Maroc s'était battue contre le joug religieux est devenue en France la plus farouche adversaire de l'islam politique. Un combat, porté par un franc parler tonitruant, qui lui vaut des menaces de mort régulières et une protection policière permanente. Le combat d'une vie. Quand on lui demande si elle veut un jour écrire un livre sur son parcours, elle répond : "Moi, même quand je vais chez le psy, je lui parle d'islam politique !" Cinq ans après les attentats de Charlie, de l'Hyperchacher et le meurtre de Clarissa Jean-Philippe, alors que s'ouvre un procès qu'on annonce "pour l'histoire", Zineb El-Rhazoui fait le constat d'une France très majoritairement encore Charlie, mais dénonce un "climat de terreur intellectuelle" qui annihile de plus en plus la liberté d'expression et le droit de blasphémer.

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