Claude Sicard : «Personne ne possède l’autorité nécessaire pour réformer l’islam»


Emmanuel Macron, en accédant à la magistrature suprême, s’est trouvé avoir à faire face à un problème majeur, la fragmentation de notre société, une fragmentation de plus en plus profonde causée par l’installation dans notre pays, depuis la fin de la période coloniale, de très nombreuses populations immigrées issues des anciennes colonies, des populations de religion musulmane. La France est ainsi devenue, peu à peu, une société hétérogène au plan ethnoculturel. Jérôme Fourquet nous dit, dans L’archipel français paru en 2019: «Depuis 50 ans les principaux ciments qui assuraient la cohésion de la société française se sont désintégrés.» Il explique que le soubassement philosophique constitué par le christianisme s’est effondré et que le pays est, désormais, un «archipel constitué de groupes ayant leur propre mode de vie, leurs propres mœurs, et leur propre vision du monde». Et ce phénomène de fragmentation de la société s’est doublé, progressivement, d’un accroissement de la violence, une violence souvent issue du fanatisme extrême de certains islamistes.

Notre président a finalement prononcé aux Mureaux, le 2 octobre dernier, son discours sur les «séparatismes», en insistant sur les problèmes que pose l’islam à notre société, un discours dont il a dû, à plusieurs reprises, repousser la date du fait de la difficulté extrême pour le chef d’un État laïc à se prononcer sur un sujet aussi délicat. Il a dévoilé les mesures que contiendra le projet de loi qui sera discuté, en décembre, en Conseil des ministres en vue d’être soumis au vote des députés. On ne peut que se féliciter des positions qu’il prend à l’égard de l’islam radical, et se réjouir de l’arsenal législatif qu’il envisage de mettre en place. Mais lui-même est tout à fait conscient que «nous ne terrasserons pas l’islam radical en un seul jour». Nous n’avons pas d’autre arme à notre disposition, a-t-il dit, que «de faire entrer la République dans le concret des vies» et d’instiller chez tous «un patriotisme républicain», des armes dont la portée est évidemment très limitée. Ces différentes mesures vont permettre, sans doute, de brider quelque peu le développement d’un islam radical dans notre société, mais elles ne pourront en aucune manière régler les problèmes de fond. Il s’agit d’un combat extrêmement difficile, dont l’issue, il faut en prendre conscience, est tout à fait incertaine.

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