Frédéric Mas : oui, nous sommes les défenseurs de la liberté individuelle !
Depuis plusieurs semaines, les critiques des mesures prises par l’exécutif dans le cadre de la lutte contre la pandémie sont ignorées, méprisées, voire réduites à des pathologies sociales qui ne méritent pas une heure de peine, parce qu’elles dénoncent le caractère profondément liberticide d’une gestion de crise qui n’en finit pas.
C’est à croire qu’une partie de l’éditocratie s’est aujourd’hui faite l’auxiliaire du gouvernement en termes de communication, reprenant sans recul ses éléments de langage et déniant à ses interlocuteurs la dignité et le droit de défendre une opinion qui ne s’aligne pas sur celle du phare de la pensée élyséen.