Jacques Julliard: «La démocratie en danger»


Ce n’est pas si vieux. Une trentaine d’années, à peine une génération. Un simple battement de cœur à l’échelle de l’Histoire. En plein effondrement du communisme, et à la veille de la chute du mur de Berlin (novembre 1989), le philosophe américain Francis Fukuyama publiait un article fracassant («La fin de l’histoire et le dernier homme») qui annonçait la fin de l’Histoire et le triomphe de la démocratie libérale, par extinction des systèmes concurrents. Ni plus ni moins! C’était en somme retourner contre le marxisme la thèse hégélienne, transmise par Kojève, d’une eschatologie historique qui verrait le triomphe universel du communisme, c’est-à-dire de la société sans classes. Mettez «démocratie» à la place de «communisme», nous voilà en plein dans une version hégéliano-libérale de la fin de l’Histoire.

La grande illusion

Seulement, voilà: les choses, une nouvelle fois, ne se sont pas passées comme prévu, et l’échec de la démocratie libérale, pour être moins spectaculaire, moins wagnérien que celui du communisme, n’en est pas moins patent: elle ne s’est pas imposée là où elle n’existait pas auparavant ; elle est sur la défensive là où elle existait, comme en Europe ou en Amérique.

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