Jean-François Colosimo: «Haut-Karabakh, soutenons les Arméniens et refusons l’indifférence»
C’est en cela que le conflit qui ne cesse de se rallumer à quatre heures de vol de Paris est planétaire. Tel est son sens ultime: par la manière dont nous le jugeons, nous nous jugeons en fait nous-mêmes.
Pourquoi y a-t-il des Arméniens au Haut-Karabakh, cerné par l’Azerbaïdjan en raison des vicieux découpages frontaliers de Staline? Parce qu’ils y sont chez eux. Pourquoi ne veulent-ils pas en partir? Parce qu’ils ne sauraient renoncer à leur sanctuaire immémorial alors qu’ils ont été chassés partout ailleurs, en cent ans, de leurs terres ancestrales.