Julia de Funès : La confiance, un intérêt citoyen


Comme Orphée cherchant son Eurydice, tout le monde semble en quête désespérée de confiance dans cette période chaotique. Mais quelle place pour la confiance dans une société défiante, où la peur est l'affect le mieux partagé ? Comment faire confiance lorsqu'on nous dit que les masques sont inutiles en mars puis essentiels en septembre ? Comment faire confiance à des médecins en désaccord ? À des politiques incertains ? À des économistes hésitants ? À des laboratoires douteux ? Le temps de la confiance est-il définitivement révolu ?

Ce serait ne rien comprendre à la confiance. Ce serait en faire le fruit d'une connaissance objective. Or celui qui sait n'a, de fait, pas besoin de faire confiance. Accepter l'incertitude est une des conditions de la confiance. La confiance grandit quand on accepte le risque. La confiance se construit sur l'ignorance. C'est parce que nous ne savons pas que nous devons faire confiance. Le problème de la confiance ne réside donc pas dans l'accroissement de la certitude qu'on ne se trompera jamais ou que les autres seront toujours à la hauteur des attentes, mais dans l'acceptation des défaillances. Accepter le risque d'une relation qui échappe à la maîtrise cognitive est la condition même de la confiance. Aussi, ce chaos économique, politique, sanitaire et social pourrait être le moment idoine d'une confiance renouvelée.

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