Renaud Girard: «Le détournement massif du droit d’asile»


La famille du terroriste tchétchène qui a décapité dans la rue le professeur Samuel Paty résidait régulièrement en France, bénéficiant du droit d’asile. Réfugié politique, le tueur était porteur d’une carte de séjour régulière, valide jusqu’en 2030. Pour manifester sa gratitude à la République de lui avoir donné l’asile, de lui avoir fourni gratuitement soins et instruction,de l’avoir aidé à se loger, Abdoulakh Anzorov n’a pas trouvé mieux à faire qu’assassiner un des hussards de cette même République, qui remplissait avec enthousiasme sa mission d’enseigner l’histoire et l’instruction civique.

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Dans le système juridique français,le droit d’asile apparaît à la Révolution. Il n’est pas énoncé dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, mais il est prévu par la Constitution de 1793, qui dit que le peuple français «donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. Il le refuse aux tyrans.» L’idée à l’époque est que la France révolutionnaire, mère de la liberté politique et de l’égalité des droits, doit accueillir chez elle les écrivains qui, militant pour les valeurs issues des Lumières françaises, sont persécutés dans les monarchies où ils résident.

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